Mon roman La vie est une montagne étrange
J’ai la joie de vous annoncer la publication de mon roman, sur mes parents, La vie est une montagne étrange, aux Éditions QazaQ. C’est un livre qui me tient à cœur et qui a accompagné plusieurs années de ma vie. C’est surtout un hommage à mes parents qui sont, dans leur originalité, leur particularité, leur incroyable humanité, de véritables héros.
Mon roman peut être téléchargé gratuitement sur le sites Les
Cosaques des Frontières / Éditions QazaQ :
Pour vous donner envie de le découvrir, c’est ainsi que je
peux décrire mon roman :
Au centre d’un tableau en clair-obscur, mes parents. Dans le
crépuscule de la vieillesse, ils naviguent sur leur radeau-canapé, dans un
salon qu’ils ne quittent plus. Je finis par devenir le parent de mes parents
malades. Aidante en mal d’assistance. Je récolte les souvenirs de ma mère,
comme une brassée de fleurs fraîches, avant que sa mémoire ne devienne brume.
Quel sens donner à leur long déclin ? A tous leurs renoncements ? Telle une
exploratrice, je pars en quête de leur flamboyance perdue et retrace leur
histoire tendre, drôle, féroce et mélancolique, en écho à leur vie repliée,
devant une télévision qu’ils n’éteignent plus jamais. Ma mère, petite
aventurière intrépide, se baignait, enfant, dans les eaux translucides des
plages de Dakar dont le souvenir, en ressac, se brise aux digues de sa mémoire.
Mon père, fils posthume d’un officier de la marine, grandit auprès d’une mère
qui l’empêchait de tout, mais avait scellé dans son prénom le désir d’une vie
meilleure. Et quelle est cette petite fille dont la photo trônait sur la table
de chevet de mon père ? A Paris, leurs destins se croisent. Un désir d’enfant
comme un long chemin de croix. Des rêves qui les éloignent. La solitude à deux.
L’envie de partir, de s’évader. Trouver refuge dans des paradis imaginaires. A
quel moment disparaissent l’envie et le désir ? Pourquoi renoncer aux amis de
longues dates avec lesquels ils vécurent des moments de bonheur ? Trop de
désillusions, de déceptions ? Des blessures d’enfance toujours vives ? La
maison s’encombre. Symbole d’un nouveau départ, tout s’y est figé depuis plus
de vingt ans. La vie s’étiole. L’immobilité devient la réponse à la souffrance.
Je les porte à bout de bras, la tête hors de l’eau, à peine. Impossible de ployer. Je tisse le fil des
récits éblouissants de mes parents à travers les légendes familiales, mes
propres souvenirs, leurs écrits, leurs mots, toutes les preuves d’amour, alors
invisibles, qui apparaissent désormais. Je place les pièces d’un puzzle dont
l’image se dessine de plus en plus nettement, entre ombre et lumière. Je
connais leur force dans le désespoir, leur immuable capacité à rire de tout
malgré la douleur, la vivacité de leur esprit, la sauvagerie de leur humour. Je
sais qu’ils sont les personnages d’une histoire humble mais exceptionnelle, les
héros d’une tragédie qui prend parfois les tournures d’une comedia del arte.
Une histoire d’amour maladroit, de non-dits, de pudeur, de douleur, de rêves
inassouvis, de désirs oubliés, de constance, qui mérite d’être racontée, car
elle se révèle à chacun dans une vérité intime. Il nous faut à tous gravir la
montagne étrange de la vie.
Le mot de mon éditeur, Yan Kouton, aux Éditions QazaQ :
« La Vie est une Montagne Étrange » aborde, par le biais de
l’autobiographie, des thèmes totalement universels. Mais qui résonnent de
manière singulière sous la plume d’Aliénor Oval. Une écriture « blanche »,
ligne claire et finalement très minimaliste. Mais chargée d’une humanité
immense.
Car derrière ce récit aux allures d’exploration des
origines, s’exprime une douleur saisissante. Dont la nature est un mystère.
Celui de ce lien aussi profond que ténu qui nous unit au passé, comme à celles
et ceux qui nous ont portés – au sens propre comme au sens figuré. Avant de
décliner, ouvrant sous nos pieds un abîme de tristesse et de questions.
Ce mouvement immuable, implacable, n’en demeure pas moins
une inquiétante destination. Car en remontant le passé, c’est bien une part de
notre avenir que l’on trace. Ce besoin inné de comprendre, de s’attacher à ce
que l’on a perdu, d’en recueillir minutieusement chaque parcelle de joie et de
malheur.
La beauté du livre d’Aliénor Oval est d’aller précisément du
malheur jusqu’à l’apaisement. Jusqu’à la compréhension indéfinissable d’une
vie. Presque le calme renoncement à toutes les questions sans réponse. Et
l’acceptation d’un fait jamais totalement accompli. Ce qui fonde en retour une
suite possible. Et souligne l’importance de l’enfance, et de ses traumatismes
qui perdurent tout au long de l’existence,
Livre limpide et pourtant empli d’obscurité, « La Vie est
une Montagne Étrange » est un roman initiatique, éclairant des fins de vie,
comme des effacements progressifs et sidérants dans leur secret. Dessinant un
territoire d’abord effrayant, avant de se révéler d’une étrange douceur. Celle
des plus beaux renoncements.
Yan Kouton »
J’espère que vous lirez ce livre qui compte beaucoup pour
moi. N’hésitez pas à soutenir ce roman, parlez-en autour de vous et j’espère qu’il
rencontrera de nombreux lecteurs.
Belle lecture
Aliénor
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